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Karim Wade reste la vedette de la presse quotidienne

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Karim Wade reste la vedette de la presse quotidienne

Plusieurs quotidiens ont dans leur livraison du weekend fait leurs choux gras du procès de l’ancien ministre Karim Wade.Ils ont repris les déclarations des avocats de la partie civile, en l’occurrence l’Etat du Sénégal. "Bibo cherche à s’enfuir comme son frère", titre La Tribune, citant l’un des avocats de l’Etat. Il s’agit d’Abdou Karim Bourgi dit Bibo, l’un des coïnculpés de Karim Wade, lequel est accusé d’enrichissement illicite portant sur 117 milliards de francs CFA. 

 Dans ce procès, "le droit doit être dit", commente le même journal. Il souhaite que "les voleurs paient" et que "les innocents soient réhabilités". "Nous avons suffisamment de preuves…" rapporte Le Populaire de la conférence de presse donnée vendredi par les avocats de la partie civile. Il annonce que ces derniers réclament la convocation, devant le juge, du médecin qui a "décerné" un certificat médical à Bibo Bourgi. 

 A l’ouverture du procès, jeudi, le juge avait réclamé la présence de M. Bourgi, qui, malgré sa maladie, a comparu le même jour, sur une chaise roulante. "Ce n’est pas un procès politique", tient à préciser l’un des avocats de la partie civile, cité par Le Quotidien. Le Soleil fait sa manchette avec la même phrase. Il annonce que "l’Etat [du Sénégal] se réserve le droit de se constituer partie civile" dans un dossier classé sans suite en France, qui concerne encore Karim Wade. En France, "la police a trouvé de fortes sommes et des biens immobiliers. Il reste à savoir à qui appartiennent ces biens", déclare Soulèye Fall, l’un des avocats de l’Etat du Sénégal, cité par Le Soleil. La justice française a classé sans suite le dossier concernant Karim Wade. Ce dernier était l’objet d’une enquête judiciaire menée dans ce pays, en rapport avec des biens qu’il aurait acquis durant l’exercice de ses fonctions ministérielles. Le billettiste du Quotidien évoque "la guerre des avocats", ceux de l’Etat d’un côté, et de l’autre les conseils de Karim Wade et de ses coïnculpés. "Ils multiplient les offensives médiatiques", lit-on dans le billet publié par le journal. 

Le billettiste ajoute que "les honoraires font tellement saliver que les deux parties ne se retiennent point". Le journal Enquête fait état d’"accablants témoignages" lors des auditions menées par la gendarmerie dans l’affaire Karim Wade. Il revient sur les témoignages fournis aux enquêteurs de la gendarmerie par des personnes appelées à témoigner lors du procès. On peut citer l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, l’ancien président de l’Assemblée nationale, puis du Sénat, Pape Diop, la notaire Patricia Lake Diop et l’entrepreneur en BTP (bâtiment et travaux publics) Bara Tall. L’Observateur affirme que "le procès ne peut que traîneur en longueur" en raison de la pléthore des avocats des deux parties et des témoins, en plus des "innombrables pièces" du dossier. 

Ce journal explique les étapes de ce procès qui s’est ouvert jeudi avant d’être renvoyé à lundi prochain. Dans les colonnes de Walfadjri, des spécialistes disent "pourquoi il est impossible" de citer à témoin le président de la République, Macky Sall, dans ce procès. Boubacar Cissé, l’un des avocats de Karim Wade, a estimé que l’actuel chef de l’Etat devrait être cité à témoin. Son "immunité présidentielle" empêche Macky Sall de se présenter devant le juge, affirment les spécialistes du droit pénal interrogés par le journal. Dans Sud Quotidien, le juriste El Hadj Iba Barry Kamara, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop, déclare que "les anciens ministres et Premier ministre (…) ne peuvent pas plaider contre l’Etat". Il s’agit de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, des anciens ministres Alioune Badara Cissé, Madické Niang et El Hadji Amadou Sall, qui font partie du pool d’avocats commis par Karim Wade. M. Kamara affirme que "la loi n’est pas claire sur les cas d’El Hadj Diouf et Moustapha Mbaye" qui, étant député pour le premier nommé, et président d’un conseil départemental pour le second, défendent les intérêts de l’Etat.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Xeme

    En Août, 2014 (14:20 PM)
    Plus les choses avancent, au vu de ce qu'écrivent les journalistes, au vu des commentaires, plus il s'avère que la culpabilité de Karim est fonction des dires de Bibo Bourgi. L'état et ses avocats ont accroché "leurs preuves" aux dires de Bourgi. Le juge nous a laissé comprendre que Bibo Bourgi est incontournable pour culpabiliser Karim.

    A ce stade, il sera difficile de nier que

    - D'autres preuves de la culpabilité de Karim ne sont pas détenues par l'état. Si d'autres preuves existaient, la CREI, qui est quand même composé d'êtres humains, se serait passée de torturer Bibo. Même si elle avait l'absolue certitude qu'il est bien portant et grand tricheur, elle l'aurait laissé là pour fournir les autres preuves qui devaient être irréfutables.

    - A la date d'aujourd'hui, la CREI n'a pas pu obtenir de Bourgi les preuves qu'elle attend désespérément de lui. Si la CREI l'avait eu, la déposition d'enquête enregistrée et signée de la main de Bourgi l'aurait épargnée d'un déplacement en fauteuil roulant sous perfusion.
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  2. Auteur

    Camoukd

    En Août, 2014 (13:59 PM)
    un sénégalais milliardaire en euros et ki ne comprend pas wolof ;;; c Karim Wad
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    Auteur

    Wakeupgalsen

    En Août, 2014 (17:47 PM)
    du statut de pays émergent nous au PSE PLAN SENEGAL EMMERDANT avec spectre de guerre civile et scision au sud

    rapport des services de l aof bagboisation et angelisation
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    Auteur

    Khalaaasssssssss

    En Août, 2014 (17:51 PM)
    " Le juriste El Hadj Iba Barry Kamara, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop, déclare que "les anciens ministres et Premier ministre (…) ne peuvent pas plaider contre l’Etat". Il s’agit de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, des anciens ministres Alioune Badara Cissé, Madické Niang et El Hadji Amadou Sall, qui font partie du pool d’avocats commis par Karim Wade. M. Kamara affirme que "la loi n’est pas claire sur les cas d’El Hadj Diouf et Moustapha Mbaye" qui, étant député pour le premier nommé, et président d’un conseil départemental pour le second, défendent les intérêts de l’Etat. " APPRÉCIATION : Encore 1 pseudo JURISTE, 1 Juriste de pacotille qui se fourvoie de façon si désinvolte, si déconcertante en appréciant une loi qu'il n'a même pas lu; ne serait-ce qu'au 1er degré. .................................. J’ESPÈRE QUE CE M. KAMARA N'EST PAS DE LA FSJP. Si tel est le cas; Malheur à ses étudiants !!!!!!!!!!!!! .....................ENVIE DE VOMIR !!! Nullard va !
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    Auteur

    Myrihanna

    En Août, 2014 (21:44 PM)
    les avocat francais vont s moker des africains encor une foi de plus pour un proces si mediocre meme macky sall c k la crei est incompetan ,Alioune Ndao mom j n savai pa k tavai seulma des parole et pa des preuve tu un honte  :down:  :dedet: 
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